Les barrages ! Voici le sujet de notre TPE. Du moins celui que nous avions choisi en début d’année, sans grande conviction. Puis vint la rencontre avec madame Estival, du comité national d’éthique. Elle nous proposa d’aller à Paris dans le cadre d’un forum, avec un exposé à préparer sur le dopage. Ce sujet se révéla rapidement plus passionnant que l’impact d’un barrage sur l’environnement. Du dopage à la drogue, il n'y a qu'un pas, c’est pourquoi nous avons décidé de modifier notre sujet. Les professeurs nous orientèrent alors vers les substances hallucinogènes, afin de condenser ce sujet trop vaste. Pourquoi les drogues psychédéliques ? Car elles étaient pour moi des drogues dont le nom n’évoquait rien, malgré la surmédiatisation.

   Etant en première S, ce sujet regroupe à merveille les sciences de la vie et la chimie et s’intègrent parfaitement au sujet « l’Homme et la nature ».

   Mais très vite, des problèmes apparurent, comme par exemple la définition d’une drogue qui se révéla très complexe. C’est pourquoi nous avons décidé de consacrer d'abord une partie de notre TPE à toutes les drogues. Il était aussi très difficile de se cibler sur les matières scientifiques uniquement et d’ignorer d’autres domaines comme la philosophie ou encore l’histoire.

   Nous allions de découverte en découverte. Pour moi, les drogues étaient un phénomène récent. J’étais loin d’imaginer qu’elles étaient utilisées depuis des millénaires, qu’elles jouaient et jouent encore un rôle dans la médecine, et encore moins, dans la psychiatrie. 

   Puis vint le moment de la rédaction. L’idée d’un site internet m’attirait. Et nous nous lançâmes dans ce projet, non sans mal. Nous n'y connaissions pas grand chose ! 
   
   Ainsi ce TPE m’a apporté plus que je ne l’imaginais. Tout d’abord une expérience très intéressante lors de notre voyage à Paris. Puis des découvertes dont je ne soupçonnais pas l’existence. La chimie étant relativement complexe, nous n’avons pas eu l’occasion de l’aborder avec beaucoup de pertinence. Je pense donc m’intéresser plus particulièrement à cette partie dans l’avenir, lorsque ma filière me permettra de mieux la comprendre.